Jean Baptiste

Le 24 juin, c’est la fête de Saint Jean le Baptiste. Saint Jean le Baptiste est le cousin de Jésus. Ses parents se nomment Élisabeth et Zacharie. Le prénom « Jean » signifie « Dieu fait grâce ».

Lorsque la Vierge Marie, la maman de Jésus, est venue visiter Élisabeth, Marie a exulté de Joie. La Vierge Marie a remercié le Seigneur pour « Sa Miséricorde qui s’étend d’âge en âge » et  Jean le Baptiste, dans le ventre de sa maman, a tressailli de Joie.

Jean le Baptiste est très humble, il sait qu’il est un pauvre pécheur,  et quand il voit Jésus il dit : « Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales ». Il reconnaît que Jésus est Dieu. Il a baptisé Jésus, dans le Jourdain, et a désigné Jésus en affirmant « Voici l’Agneau de Dieu ». Jean le Baptiste est un grand Ami de Miséricorde.

Lucie, François et Jacinthe

Le 13 mai 1917,  au Portugal, trois enfants Lucie (10 ans), François (9 ans) et Jacinthe (7 ans), gardent leurs brebis sur les collines de Fatima.

Après avoir récité le chapelet, comme ils le font chaque jour, à l’heure de midi, les trois enfants voient une Dame mer­veilleu­se­ment bel­le, debout, enve­lop­pée de lumiè­re. Elle paraît tou­te jeu­ne, à pei­ne dix-huit ans. De ses mains join­tes pend un long cha­pe­let. Elle sem­ble prier.

Lucie ose demander à la Dame : « D’où venez-vous ? Que voulez-vous de moi ? » La Dame répond qu’elle vient du ciel et désire que les enfants reviennent dans ce lieu, le 13 de chaque mois, durant six mois. Elle apparaît donc six fois en 1917, aux petits pastoureaux. Lucie, François et Jacinthe étaient des enfants ordinaires, qui ont pris part à un événement extraordinaire.

La Vierge Marie demande aux trois enfants de prier le chapelet chaque jour, et de faire pénitence c’est-à-dire à d’offrir des souffrances ou des petites choses qu’ils aimeraient faire ou prendre et qu’ils ne prennent pas ou ne font pas en offrant « ce cadeau » pour les pécheurs, pour que les hommes et les femmes qui ne pensent pas Dieu, qui n’aiment pas Dieu reviennent à lui.

Déjà, avant les apparitions de la Vierge Marie, un  jour du printemps 1916, un Ange était apparu aux trois petits bergers. L’Ange avait dit par trois fois : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas ! »

Le 13 mai 2017,  François et Jacinthe ont été proclamés saints par le Pape François.

JESUS MISERICORDIEUX

Dans l’Évangile, nous voyons que Jésus est miséricordieux en toutes circonstances. Il est proche des personnes qui souffrent, des malades, des pauvres, des exclus, des pécheurs. Jésus est Amour, Amour qui se donne gratuitement. Il guérit les malades qu’on lui présente, rassasie une grande foule avec peu de pains et de poissons, etc.

Jésus révèle ainsi tout l’amour du Père pour chaque personne. Dans les paraboles de la miséricorde (la brebis égarée et retrouvée, la pièce de monnaie perdue, le père et les deux fils) Jésus montre que le Père ne s’avoue jamais vaincu jusqu’à ce qu’il ait pardonné le péché et retrouvé le pécheur. Dans ces paraboles, nous voyons que Dieu est comme rempli de joie, surtout quand il pardonne.

Quand Jésus meurt sur la Croix, par Amour pour les hommes, un centurion romain transperce son Cœur avec une lance et du Cœur de Jésus sortent du sang et de l’eau. Après sa Résurrection, Jésus se montre aux apôtres. Il a gardé les plaies ouvertes de sa Passion, d’où jaillit la Miséricorde.

Au 19ème siècle, une religieuse, sainte Faustine, prie, chaque jour. Un soir, elle voit Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touche son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sortent deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Sainte Faustine est remplie de joie. Après un moment, Jésus lui dit : « Peins un tableau de ce que tu vois,  avec l’inscription : « Jésus, j’ai confiance en Vous ». Au 20ème siècle, le Pape Jean-Paul II canonise sainte Faustine et, dans le monde entier, beaucoup de personnes découvrent Jésus miséricordieux et le prient en disant : « Jésus, j’ai confiance en toi ».

Jésus est ton Ami, Il est toujours près de toi. Toi aussi, tu peux lui dire « Jésus, j’ai confiance en Toi ».

Saint Dominique Savio

Nous fêtons Saint Dominique Savio, le 9 mars.

Dominique Savio est né le 2 avril 1842, en Italie. Un jour, il rencontre saint Jean Bosco et lui parle de son rêve : devenir un saint. Il devient un des élèves de l’école créée et dirigée par saint Jean Bosco. Dominique a beaucoup de camarades qui l’aiment bien mais il dit souvent que ses meilleurs amis resteront toujours Jésus et la Vierge Marie.

Enfant et adolescent, Dominique cherche à être témoin du Dieu riche en miséricorde et porteur de réconciliation. En prenant parfois des risques importants, il intervient, sans utiliser la violence, et réussit à mettre fin à de graves conflits entre certains de ses amis.

Dominique Savio meurt à l’âge de 15 ans, le 9 mars 1857. Il est canonisé le 12 juin 1954. Il le saint patron des enfants et des adolescents et également le saint protecteur des servants de messe.

 

Sainte Bernadette

Sainte Bernadette

Nous fêtons sainte Bernadette, le 18 février.

Elle naît le 7 janvier 1844, au moulin de Boly, à Lourdes. Bernadette est un enfant joyeuse et très serviable qui s’occupe beaucoup de ses frères et sœurs. A l’âge de 14 ans, elle ne sait ni lire ni écrire. Un matin glacial, elle va chercher du bois à la Grotte de Massabielle et voit soudain, près du Gave, une belle dame habillée de blanc qui lui sourit. 18 fois, du 11 février au 16 juillet 1858, Bernadette voit la Belle Dame qui lui dit un jour son nom « Je suis l’Immaculée Conception ». La Belle Dame est la Vierge Marie, Immaculée Conception c’est-à-dire sans péché.

Bernadette a fait l’expérience de la miséricorde de Dieu de plusieurs manières.

Elle est très pauvre et dit « la Vierge Marie me regardait comme une personne ». La tendresse, la charité sont les mots qui disent la miséricorde. Ainsi, grâce à la charité de la Vierge Marie, Bernadette comprend la miséricorde de Dieu.

Lors des Apparitions, la Vierge Marie invite Bernadette à prier pour les pécheurs c’est-à-dire tous les hommes et les femmes sur terre car nous sommes tous un peu ou très loin de Dieu. Marie qui est notre Maman du Ciel désire que toutes les personnes sachent que Dieu qui a un cœur tout empli de Miséricorde aime chacun et attend que nous venions vers Lui.

Après les apparitions à Lourdes, Bernadette va  à Nevers et devient Sœur de la la charité. Elle se met au service des pauvres et des malades, et transmet la tendresse, la miséricorde de Dieu.

Sainte Bernadette meurt le 16 avril 1879, chez les Sœurs de la Charité de Nevers.

Saint Jean Bosco

Saint Jean Bosco est fêté le 31 janvier.

Jean Bosco naît en Italie, le 16 août 1815. C’était un fils de pauvres paysans. Il priait beaucoup Jésus et la Vierge Marie et est très joyeux. Adolescent, il joue à l’acrobate pour distraire les enfants de son village.

Jean Bosco a un cœur miséricordieux. Quand il devient prêtre à Turin, il accueille et aide des centaines de  jeunes ouvriers abandonnés par leurs familles. Il crée un centre de loisirs et des ateliers pour leur apprendre un métier. Saint Jean Bosco invente une éducation des jeunes par la douceur, la confiance et l’amour.

Il ne refuse jamais d’accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l’argent manque, car il a une grande confiance en Dieu.

Ses « enfants » sont bientôt des centaines et tous aiment beaucoup Saint Jean Bosco. La maman de Jean Bosco, Maman Marguerite, habite près de lui, prépare les repas et recoud les vêtements abîmés des jeunes.

Il meurt le 31 janvier 1888, entouré par tous les jeunes qu’Il a aimés et aidés.

Saint David

Saint David est fêté le 29 décembre.

L’histoire de David est racontée dans la Bible (premier livre et deuxième livre de Samuel et début du Premier livre des Rois).

David, le plus jeune fils de Jessé, est un jeune berger. Davis est aussi musicien et poète. Il va servir Saül, roi d’Israël, en l’apaisant par ses chants. Dans le livre des Psaumes, un des beaux livres de la Bible, on attribue plusieurs psaumes au Roi David.

Lors de la guerre d’Israël contre les Philistins, un géant philistin Goliath lance un défi. Il propose de rencontrer un homme d’Israël en combat singulier. Si Goliath gagne, les Philistins seront déclarés vainqueurs mais s’il perd le combat, Israël sera vainqueur de la guerre. David relève le défi. Il est très courageux et surtout il a une très grande confiance en Dieu. Avec sa fronde, le jeune David tue Goliath. Israël gagne donc la guerre et David devient un héros très populaire.

Saül, roi d’Israël, devient alors très jaloux de David et veut le tuer. David doit donc fuir, mais une nuit, il arrive dans une grotte et est tout près de Saül, qui dort profondément. David pourrait tuer facilement Saül ! Il plante sa lance tout près du roi Saül, mais ne le tue pas, car il a un grand respect de Dieu et sait que ce roi a été choisi par Dieu, qu’il a été consacré par l’onction.

Quand le roi Saül meurt, David devient roi d’Israël. Il fonde un vaste royaume et permet à son peuple de vivre dans une grande Paix.

David est roi selon le cœur de Dieu. Et pourtant… la Bible ne nous cache aucune des faiblesses ou des graves fautes de David.  David commet le mal, mais après il comprend ce qu’il a fait et le regrette beaucoup. Il prie, demande pardon à Dieu pour ses péchés et fait pénitence.

David est un Ami de Dieu. Il a une très grande confiance en la Miséricorde de Dieu capable de pardonner.  Sa vie nous montre  que nous pouvons toujours revenir à Dieu, lui demander pardon, et recevoir la force de Sa Miséricorde qui refait à neuf.

Saint Martin

Le 11 novembre, nous fêtons saint Martin.

En Orient, les chrétiens l’appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ».

Martin est né en 316, en Pannonie, l’actuelle Hongrie. Son père est un soldat de l’armée romaine et à 15 ans, il devient à son tour soldat, car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Appartenant à la cavalerie impériale romaine, Martin est muté en Gaule. Un jour, il rencontre un pauvre grelottant de froid, il coupe son manteau en deux et lui en donne la moitié. La nuit suivante, Jésus apparaît à Martin, revêtu de ce manteau. Ces moments sont importants pour Martin qui décide de devenir chrétien.

Martin quitte donc l’armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. Puis, en 371, il devient à la demande des habitants de Tours l’évêque de cette ville. Il annonce la Joie de l’Evangile en parcourant les campagnes.

Martin meurt en 397. En France, près de 500 villages portent son nom « Saint Martin ».

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Le 1er octobre, nous fêtons sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. A  l’âge de 15 ans, elle devient carmélite. Thérèse choisit de faire une confiance totale à Dieu. En 1896, elle découvre le sens de sa vocation :  » Dans le cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’amour  » et prie beaucoup pour soutenir l’effort des missionnaires.

Thérèse s’est offerte à l’Amour miséricordieux, le 9 juin 1895 et a dit : « Je chanterai éternellement les Miséricordes du Seigneur » – « Je passerai mon Ciel à faire du Bien sur la terre ».

Thérèse meurt à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897. Elle a été canonisée le 17 mai 1925.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est Patronne des Missions et Docteur de l’Eglise.

Saint Camille de Lellis


Sa fête est le 14 juillet.

Camille est né en Italie, le 25 mai 1550.  Quand il est jeune il s’engage dans l’armée, mais il se querelle souvent avec les autres. Il joue aussi à des jeux d’argent et un jour il perd au jeu tout ce qu’il a. Il est alors renvoyé de l’armée.

Camille va alors faire, durant plusieurs années, plein de métiers différents.

Un jour, il va travailler dans un couvent de moines capucins. Dans ce couvent, Camille fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu et se convertit.

Ayant une grosse blessure à la jambe, il entre  à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il est très frappé par la souffrance et la tristesse des autres malades. Camille prie et décide de devenir infirmier pour prendre soin des malades.

Il aime beaucoup Jésus et devient prêtre. Avec plusieurs amis, il va fonder les « Camilliens ». C’est un groupe de jeunes volontaires qui, avec Camille, se réunit pour prier Jésus, et vivre la Miséricorde en actes, en allant visiter et soigner les malades, dans les prisons, les hôpitaux, les maisons.

Il meurt le 14 juillet 1614, à l’âge de 64 ans.

Camille a été canonisé le 29 juin 1746, à Rome.