Simon ce Cyrène un ami de Miséricorde

« Pendant qu’ils emmenaient Jésus, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus » (Évangile selon saint Luc 23, 26).

Simon était un juif originaire d’Afrique, de Cyrène, une ville située sur la côte de la Libye.

Simon de Cyrène revient de son travail, et son chemin croise le chemin de Jésus. Il reçoit l’ordre des soldats romains d’aider Jésus à porter sa Croix, sur le chemin du calvaire où Il va être crucifié.

Simon de Cyrène « porte la croix derrière Jésus », en suivant les pas de Jésus.

Un ami, c’est une personne proche et qui nous Aime en désirant notre Bien. Un véritable ami se reconnaît, car il est présent dans les bons moments et aussi dans les moments difficiles.  

Simon de Cyrène est un véritable Ami de Miséricorde pour Jésus qui souffre beaucoup. En effet, Jésus a son corps tout douloureux, car il a reçu les coups de la flagellation et il a sur la tête la couronne d’épines. Les évangiles, dans le récit de la Passion, disent que Jésus est tombé trois fois en portant la Croix ; Il est épuisé de fatigue.

Jésus notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, souffre beaucoup par Amour. C’est très beau de savoir qu’un homme : Simon de Cyrène a aidé concrètement Jésus, le Fils de Dieu, qui donne librement sa vie pour les hommes et les femmes, de tous les siècles.

Simon de Cyrène représente aujourd’hui la multitude des personnes généreuses, des missionnaires, des Samaritains qui, par Amour de Jésus et du prochain, ne « passent pas de l’autre côté » de la route mais se font proches d’une personne malade, âgée, isolée, en situation de précarité, etc., pour la soutenir.

 

Saint Joseph Ami de Miséricorde

La fête de Saint Joseph est le 19 mars.

Saint Joseph aime beaucoup le Seigneur. Il croit en Dieu Miséricordieux et lui fait confiance.

On appelle saint Joseph le père adoptif de Jésus, car il n’a pas donné la vie à Jésus, puisque Jésus est le Fils de Dieu. Dans l’Évangile, quand Jésus prie, il appelle Dieu « papa » et Jésus parle souvent de son Père qui est dans les Cieux.

Saint Joseph aime faire la volonté de Dieu. Il accepte que Dieu le Père du Ciel l’ait choisi pour accueillir la Sainte Vierge Marie et l’Enfant Jésus qu’elle porte.  Il est, aux yeux des hommes sur la terre, le papa de Jésus.

Comme tous les papas, saint Joseph donne son nom à l’enfant. Dans un songe, un Ange lui a dit le nom qu’il doit lui donner : Jésus qui veut dire « le Seigneur sauve ».

Saint Joseph protège Jésus bébé. Lorsque le roi Hérode veut tuer Jésus qui vient de naître, il conduit la Vierge Marie et l’Enfant Jésus en Égypte, comme l’Ange le lui a demandé dans un songe. Quand Hérode meurt, il part de l’Égypte et va à Nazareth avec la Vierge Marie et l’Enfant Jésus.

Saint Joseph s’occupe de Jésus Enfant, l’emmène prier Dieu Miséricordieux, avec les autres Juifs, à la synagogue. Il apprend à Jésus, durant plusieurs années, le métier de charpentier.

Saint Joseph est un grand Ami de la Miséricorde, Il a vécu avec Jésus qui est la Miséricorde.

 

Sainte Véronique Amie de Miséricorde

La fête de sainte Véronique est le 4 février.

 

Selon la tradition chrétienne, Véronique est une des femmes qui suivent Jésus. Dans le chemin de Croix, à la sixième station, on parle de sainte Véronique.

 

Véronique Aime le Seigneur, alors elle souffre de voir Jésus souffrir quand il porte sa Croix, au moment de sa Passion, pour sauver tous les hommes du monde et de tous les siècles.

 

Sainte Véronique a un cœur plein de Miséricorde. Elle voit le visage du Seigneur Jésus plein de sang, mais toujours doux et humble. Alors, pour aider un peu Jésus, elle prend un linge et essaie d’essuyer le sang et la sueur de son visage. Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont Véronique se servit pour essuyer avec amour le Visage de Jésus aurait gardé l’empreinte de son Visage.

Saint Paul Apôtre de Miséricorde

La fête de Saint Paul est le 25 janvier.

Paul de Tarse – saint Paul – porte aussi le nom juif de Saul. Il est citoyen de naissance et juif pharisien.

Saül est un juif très fervent, né probablement à Tarse, au début du premier siècle. Il est envoyé à Damas pour persécuter les premiers chrétiens, mais le livre des Actes Apôtres explique que sur le chemin de Damas, Saül rencontre Jésus Christ ressuscité.  Saül est profondément bouleversé par cette rencontre avec Jésus, et il est définitivement persuadé que Jésus qu’il persécutait est Dieu.

Il fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu qui lui pardonne et il va annoncer dans de nombreuses villes la Bonne Nouvelle. Il est en lien avec les Apôtres qui ont vécu avec Jésus. Désormais, on l’appelle Paul.

Il fonde les premières communautés de chrétiens dans plusieurs grandes villes et il écrit plusieurs lettres, « les épitres » pour encourager les premiers chrétiens.

Paul est appelé Apôtre des nations, car passionné par Jésus Christ et persuadé que la Miséricorde de Dieu est pour chaque personne sur la terre, il annonce Jésus mort et ressuscité à de très nombreux païens.

Saint Paul meurt martyr à Rome, tout comme saint Pierre.

Saint Jean Apôtre ami de Miséricorde

La fête de Saint Jean l’Apôtre est le 27 décembre. Jean signifie Dieu fait grâce, Dieu fait Miséricorde.

Saint Jean est originaire d’un village de Galilée appelé Bethsaïde. Il est le fils de Zébédée, un pêcheur, et a un frère, Jacques. Tous trois pêchent sur le lac de Tibériade. Jean et son frère deviennent disciples de saint Jean le Baptiste. Un matin, Jean le Baptiste dit en leur montrant Jésus de Nazareth : « Voici l’agneau de Dieu ». Jean devient alors aussitôt disciple de Jésus.

Saint Jean est un Ami de Jésus, un Ami de Miséricorde. Le jour de la Cène, il repose contre le Cœur de Jésus et comprend l’Amour miséricordieux infini de Jésus pour toute personne. Quand Jésus est crucifié, Jean est le seul parmi les apôtres à être là. Jésus lui confie la Vierge Marie, sa mère, et dès ce jour-là, saint Jean prit Marie, chez lui. Au matin de Pâques, Jean court et précède Pierre au tombeau. Il voit les linges qui ont enveloppé le corps de Jésus, posés sur le sol, et il croit que Jésus est ressuscité.

Selon une tradition ancienne, saint Jean vit ensuite à Éphèse avec la Vierge Marie et il écrit le quatrième évangile. Saint Jean répète sans cesse l’essentiel de ce que le Christ lui a enseigné : « Dieu est amour. Aimez-vous les uns les autres ».

Un ange et un saint

Le saint et l’ange

Le 1er novembre, les catholiques fête la Toussaint, la fête de Tous les Saints, reconnus par l’Église et qui sont dans le calendrier, ou anonymes.

Un saint ce n’est pas un superhéros ou un superman. Il a des qualités et des défauts, comme toute personne sur terre. Un saint, c’est un enfant, un jeune, un homme, une femme qui a vécu la grâce de son baptême. Il s’est laissé aimer par Jésus, a dit « oui », chaque jour, à Dieu, l’a aimé de tout son cœur et, tout empli de l’Amour de Jésus, a donné beaucoup d’amour autour de lui.

Certains saints ont connu Jésus, comme saint Pierre, ou saint Thomas. D’autres ont vécu plus tard, comme par exemple, au XXème siècle, sainte Mère Teresa ou saint Jean-Paul II. Les saints, après leur mort, vivent avec Dieu pour toujours au Ciel. Nous pouvons leur confier nos prières ; ils sont nos messagers auprès de Dieu.

Trois enfants de ton âge ont dit, un jour, avec leurs mots, ce qu’est un saint.

Un saint, c’est quelqu’un qui a le cœur tout ouvert à Dieu (Élisabeth, 7 ans).

Un saint, c’est un espèce de Jésus (Thierry, 10 ans)

Montrant un vitrail représentant des saints : Un saint, c’est celui qui laisse passer la lumière (Aurore, 7 ans).

Tu portes le prénom d’un saint, d’une sainte qui est un(e) ami (e) de Jésus. Toi aussi, tu peux être un saint, une sainte.

Saint François d’Assise

La fête de François d’Assise est le 4 octobre.

François d’Assise est né le 1er janvier 1182, à Assise, en Italie.

Sa famille est riche et François organise, pendant plusieurs années, de grandes fêtes avec ses amis. Il désire être chevalier, mais un songe va l’entraîner à suivre Jésus.

François se fait pauvre. Il s’habille d’un vêtement gris et se ceint la taille d’un cordon.  Il prie beaucoup et témoigne de l’Amour de Jésus, dans les rues d’Assise et partout où il passe.

Homme de paix et de miséricorde, François porte la paix aux gens et à toute la création.

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où est la haine que je mette l’amour. Là où est l’offense que je mette le pardon (…). Là où est la tristesse, que je mette la joie ».

Rapidement de jeunes hommes rejoignent François d’Assise. En 2010, il fonde l’ordre des franciscains.

En 2012, une jeune fille italienne Claire est touchée par la joyeuse pauvreté de François d’Assise et par son très grand Amour de Jésus. Elle décide de tout quitter pour suivre Jésus et va fonder les monastères des Sœurs Clarisses.

Pour que les personnes Aiment plus l’Enfant Jésus, il a l’idée de créer la première crèche. Beaucoup de personnes viennent alors fêter la naissance de Jésus. Depuis, partout dans le monde, pour Noël, des crèches sont installées dans les églises, les maisons.

François envoie ses frères franciscains témoigner de la Bonne Nouvelle de l’Évangile dans toute l’Europe. Peu après, il devient ermite et le 17 septembre 1224, il reçoit les stigmates de la Passion.

Après diverses maladies, François meurt le 3 octobre 1226 à Assise.

François d’Assise est canonisé le 16 juillet 1228. Il est le saint patron des animaux et de l’écologie.

Mere Teresa

La fête de Mère Teresa est le 5 septembre.

Agnès Gonxha Bojaxhin est née le 26 août 1910, en Albanie. Lorsqu’elle devient religieuse de Notre-Dame de Lorette elle choisit le prénom Teresa, car elle admire sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Mère Teresa aime beaucoup, beaucoup Jésus. Durant plusieurs années, elle est enseignante. A l’âge de 36 ans, dans un train à destination de la ville de Darjeeling, en Inde, Mère Teresa est touchée par la parole de Jésus sur la Croix : « J’ai soif ». Elle comprend qu’elle doit répondre à un nouvel appel de Jésus, en le servant dans les plus pauvres. Mère Teresa va alors à Calcutta, une grande ville de l’Inde et sert les pauvres, dans les rues. Elle ouvre une maison pour les enfants orphelins, un foyer pour les mourants, un dispensaire pour les lépreux. En 1950, elle invite d’autres femmes à l’aider à servir les pauvres. Ce sont de nouvelles religieuses qui portent un sari blanc et bleu les Missionnaires de la charité.

Mère Teresa est connue partout dans le monde. Sa bonté, son sourire, son courage pour lutter contre la misère attirent. Mère Teresa est un grand témoin de la Miséricorde.

Sainte Mère Teresa a été canonisée, dimanche 4 septembre 2016, par le Pape François, à Rome.

Sari : vêtement que portent les personnes en Inde.

Saint Dominique

La fête de Saint Dominique est le 8 août.

Dominique est né vers 1170 à Caleruega, en Espagne.

Dès sa jeunesse et jusqu’à la fin de sa vie, Dominique étudie la Bible avec passion. Chaque jour il est heureux de mieux connaître le Seigneur.

Saint Dominique est un grand ami de Miséricorde.

Dominique est prêtre et il célèbre la messe avec un très grand Amour de Jésus.

Comme Jésus, et à sa suite, il souffre avec ceux qui souffrent. Tout jeune, il réagit à la misère matérielle causée par la famine ; il vend ses livres pour nourrir des personnes qui ont très faim.

Durant toute sa vie, il accueille ceux et celles qu’il rencontre avec une grande charité. Il se réjouit avec les gens joyeux et pleure avec ceux qui pleurent. Les personnes qui le connaissant disent : « il aimait tout le monde, alors tout le monde l’aimait ».

Dominique prie avec une grande intensité. Il ne prie pas pour lui, mais pour ceux qui souffrent et pour les pécheurs c’est-à-dire les personnes qui sont loin de Dieu : « Seigneur, aie pitié de ton peuple ! Mon Dieu, ma Miséricorde Que vont devenir les pécheurs ? ».

Dominique annonce la Joie de l’Évangile, chaque jour, dans tous les lieux où il passe.

En 1216, il fonde, à Toulouse, l’Ordre des Dominicains appelés aussi frères prêcheurs, car ils annoncent l’Évangile partout où ils vont.

Il rassemble aussi dans un monastère, à Prouilhe (département de l’Aude) une petite communauté de femmes. Ces sœurs moniales dominicaines prient spécialement pour leurs frères dominicains. Elles accueillent, réconfortent et prient aussi pour les personnes qui viennent les visiter.

Aujourd’hui, les Dominicains et Dominicaines existent dans de nombreux pays dans le monde.

Saint Dominique est mort le 6 août 1221 à Bologne, en Italie. 

Il a été canonisé le 3 juillet 1234.

 

Sainte Germaine de Pibrac

La fête de Sainte Germaine de Pibrac est le 15 juin.

Germaine Cousin naît en 1579 à Pibrac, petit village situé 15 km à l’ouest de Toulouse.

Son père Laurent est un modeste laboureur. Quand Germaine est jeune, sa maman meurt. Peu après, son papa se remarie avec une femme qui est très vite méchante avec Germaine. Par exemple, elle oblige Germaine à ne pas dormir dans la maison mais dans « un appentis » : une sorte d’abri de jardin.

Germaine, enfant, puis adolescente est une grande Amie de Miséricorde. Elle garde les troupeaux dans la nature et prie chaque jour, en particulier le chapelet. Elle Aime beaucoup Jésus et la Vierge Marie. Elle va tous les jours à la messe. Lorsqu’elle voit un pauvre, sans hésiter, elle donne, le peu de pain qu’elle a.

Un jour, sa marâtre (l’épouse de son papa) l’accuse de voler du pain et veut la frapper. Quand elle attrape Germaine, elle lui demande d’ouvrir son tablier, pensant que dans le tablier il y a du pain. Mais, ô miracle, dans le tablier de Germaine s’étale une brassée de roses. Son père est très ému et interdit à sa femme de frapper sa fille.

Quelques années après, le 15 juin 1601, son père trouve Germaine, morte dans l’appentis où on l’obligeait à dormir. Germaine a 22 ans. Elle est enterrée dans l’église de Pibrac.

Peu à peu, tout le monde oublie Germaine. Mais le 22 septembre 1661, on ouvre le cercueil de Germaine et très grande surprise, le corps de Germaine n’est pas comme les autres squelettes des autres morts. Son corps reste dans un état de fraîcheur.

Plusieurs personnes prient Germaine de Pibrac et sont exaucées. Une petite fille de sept ans est instantanément guérie du rachitisme. Un jeune homme de 14 ans, Pierre Leduc, qui habite à Cornebarrieu, près de Toulouse, est guéri d’une maladie de la hanche qui le faisait beaucoup souffrir.

Sainte Germaine est canonisée en 1867. À Pibrac, une basilique a été élevée en son honneur en 1901. On peut visiter la maison natale de Germaine, la ’métairie de Mestre Laurens′, qui est à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé ’le Gainé’.

Sainte Germaine de Pibrac est la patronne des malades, des bergers.