Le mercredi 31 mai 2017, nous fêterons la Visitation de la Vierge Marie.
Comme geste de Miséricorde tu peux prier ou chanter le Magnificat, le cantique de la Vierge Marie, le mercredi 31 mai, et si tu le peux, chaque soir avant de dormir.
Un jour, la Vierge Marie reçoit à Nazareth la visite de l’Ange Gabriel qui lui annonce qu’elle est choisie par Dieu pour être la Mère de Jésus. Marie répond à l’Ange « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole ». L’Ange Gabriel dit aussi à Marie que sa vielle cousine, Elisabeth, attend un enfant « Elle en est à son sixième mois ! ». Marie part alors en hâte visiter sa cousine.
Dans ce récit de la Visitation, Marie salue Elisabeth et dès le début de cette salutation, Jean-Baptiste, le petit enfant qui est dans le sein d’Élisabeth tressaille de joie. Elisabeth s’écrie alors : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? ». La Vierge Marie chante alors la grandeur de Dieu, elle rend grâces à Dieu : Magnificat ! « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge ». Cette phrase est comme le centre du Magnificat, comme un résumé de toute la Bible, qui nous vient des lèvres de Marie, « la Toute-Sainte ! ». En quelques mots simples, la Sainte Vierge nous dit que le Père du Ciel aime chacun de ses enfants : Dieu n’est que miséricorde !
Toi aussi nous t’invitons à reprendre les mots de la Vierge Marie pour remercier Dieu de tout ce que tu as reçu au long de la journée.
Le Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante. Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son Nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge, sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de sa miséricorde,
De la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais.
(Evangile selon saint Luc 1, 46-55)